Douleurs périnéales
Les Causes
La Constipation
Introduction:
La constipation consiste en un retard ou une difficulté à évacuer les selles.
Elle peut être occasionnelle (voyage, grossesse, etc.) ou chronique.
On parle de constipation chronique lorsque le problème dure depuis au moins 6 à 12 mois, avec des symptômes plus ou moins marqués.
La fréquence d’évacuation des selles varie d’une personne à l’autre, allant de 3 fois par jour à 3 fois par semaine.
On peut parler de constipation lorsque les selles sont dures, sèches et difficiles à évacuer. En général, cela survient s’il y a moins de 3 selles par semaine.
La constipation peut être:
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Soit de transit (ou de progression), c'est-à-dire que les selles stagnent trop longtemps dans le côlon
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Soit terminale (ou d'évacuation), c'est-à-dire qu'elles s'accumulent dans le rectum.
Les 2 problèmes peuvent coexister chez une même personne.
En France on estime que 20% de la population souffre de constipation chronique.
Les causes:
Lors de la digestion, les intestins se contractent pour faire avancer les aliments dans le tube digestif. Ce phénomène de contractions est appelé le péristaltisme.
En cas de constipation, le péristaltisme est ralenti et les selles restent trop longtemps dans le côlon.
Dans la grande majorité des cas, aucune cause organique n’est retrouvée et la constipation est dite « fonctionnelle ».
La plupart du temps, la constipation fonctionnelle est causée par de mauvaises habitudes alimentaires, l'inactivité physique, le stress, l'anxiété ou la présence d'hémorroïdes ou de fissures anales qui font que la personne se retient d'aller à la selle.
Retarder l’évacuation des selles lorsque l’envie se fait sentir est une autre cause fréquente de constipation.
Plus elles séjournent longtemps dans le côlon, plus les selles deviennent dures comme des cailloux et difficiles à évacuer. Ceci est attribuable au fait que le corps, par le côlon, réabsorbe beaucoup d’eau présente dans les selles. Retenir leur évacuation peut aussi provoquer des douleurs et des fissures anales.
Chez certaines personnes, au moment de la défécation, le muscle de l’anus (le sphincter anal) se contracte au lieu de se détendre, ce qui bloque le passage des selles.
Pour expliquer cette mauvaise synchronisation des réflexes, les hypothèses pointent souvent vers des facteurs psychologiques.
Dans de nombreux cas, on ne retrouve toutefois ni cause ni élément déclencheur.
La constipation peut aussi résulter d'une maladie plus complexe ou l'accompagner (le syndrome de l’intestin irritable, notamment).
Il peut aussi s'agir de diverticulite, d'une lésion organique du côlon (cancer colorectal, par exemple), d'une anomalie du métabolisme (hypercalcémie, hypokaliémie), ou d'un problème endocrinien (hypothyroïdie) ou neurologique (neuropathie diabétique, maladie de Parkinson, affection médullaire).
Dans de rares cas, la constipation est causée par une occlusion (ou obstruction) intestinale, qui correspond à un blocage total du transit intestinal. La constipation survient alors de façon soudaine et s’accompagne de vomissements. Elle nécessite une consultation d’urgence.
De nombreux médicaments peuvent également causer une constipation, dont, paradoxalement, certains laxatifs lorsqu'on les prend pendant de longues périodes, les anxiolytiques, les antidépresseurs, la morphine, la codéine et les autres opiacés, certains antispasmodiques (anticholinergiques), les anti-inflammatoires, les relaxants musculaires, certains antihypertenseurs (surtout les inhibiteurs des canaux calciques comme le diltiazem), les diurétiques, les antiacides contenant de l’aluminium, etc. Certains suppléments de fer peuvent également causer la constipation, mais ils ne produisent pas tous cet effet.
La constipation peut résulter d'allergies ou d'intolérances alimentaires, notamment au lactose du lait de vache, situation qui est moins rare qu'on ne le croit chez les jeunes enfants constipés de façon chronique.
Une contraction très importante des muscles du périnée peut favoriser la constipation.
Les conseils:
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Aller à la selle dès que l'envie est là.
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Une alimentation riche en fibres.
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Boire au moins 2L d'eau par jour, avec une préférence pour l'eau riche en magnésium qui favorise le transit.
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Une activité physique régulière.
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Parsemer ses repas de graines de lin (yaourt, tartines, salade, légumes, viandes...), manger du pain au son.
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Prendre un kiwi, des pruneaux (3-4) et un grand verre d'eau a jeun le matin.
La rééducation du périnée a pour but la compréhension de la contraction musculaire qui limite la motricité du sphincter de l'anus et augmente les troubles digestifs.
Le Lichen
Qu’est-ce que le Lichen ?
Le lichen scléro-atrophique de la vulve se traduit par un prurit de la vulve associé à des mictions et des rapports douloureux.
Cette variété de lichen se caractérise par une coloration blanche ou ivoire de la vulve.
C'est une pathologie d'origine auto-immune, qui touche la peau et les muqueuses.
Elle a tendance à devenir chronique et évolue souvent par poussées.
Cette pathologie entraine souvent des démangeaisons et des douleurs.
D'autre part on note une perte d'élasticité de la peau, une tendance aux fissures et parfois des saignements.
Comment traiter un Lichen ?
Il est donc important de traiter:
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Les symptômes
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Le terrain
Pour les symptômes:
Il est important de calmer ces démangeaisons avec des molécules anti-inflammatoires, qui sont très souvent présentes dans les huiles végétales et essentielles, comme l’huile de Chanvre, l’Huile d’Argousier ou l’huile de Rosier Muscat. Mais aussi les huiles essentielles de Camomille Allemande ou Nobles, de Lavande Vraie ou Lavande Aspic (si les démangeaisons sont trop fortes).
Ces molécules vont non seulement calmer les démangeaisons, mais aussi calmer l’inflammation.
On utilise aussi des crèmes à base de corticoïdes (Dermoval, par exemple) d'abord de manière quotidienne puis on réduit le nombre d'application par semaine. Il est toutefois important de garder au moins une à deux applications par semaine en dehors des poussées.
Pour le terrain (en prévention des récidives)
Il semble que l’immunité soit en cause.
Ce sont les maladies de notre siècle, car:
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Nous absorbons beaucoup d’ingrédients toxiques dans notre alimentation (Pesticides, engrais, ingrédients alimentaires non naturels, ..) que notre foie doit éliminer.
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Nous sommes stressés et nous produisons du cortisol en grande quantité, qui sature le foie et qui doit aussi être éliminé.
Comme ce dernier est débordé, il ne joue plus son rôle. Or, c’est lui qui stimule l’immunité de notre corps face aux agressions extérieures.
Donc quand notre foie ne va pas bien, nous développons des tas de maladies, comme l’Eczéma, le Psoriasis ou le Lichen.
Traitements Naturels du Lichen:
Tout d’abord :
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Faire une cure de détoxification hépatique de 20 jours au Printemps et à l’Automne (des ampoules de Radis Noirs, d’Artichaut, de Fumeterre,..) voir en magasin bio ou en pharmacie et manger régulièrement de l’ail (stimulante de l’immunité).
Il existe des ingrédients naturels très riches en molécules hépato-drainantes comme l’huile essentielle de Lédon du Groenland ou celle de Romarin Verbénone. -
Appliquer des huiles essentielles qui stimulent l’immunité, comme le Ravintsara et l’Epinette noire
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Appliquer des huiles végétales ou essentielles qui calment l’inflammation.
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Ré-acidifier la peau, car souvent elle a perdu son équilibre acido-basique, en appliquant des hydrolats comme ceux de Camomille Allemande ou Hélichryse Italienne qui ont des pH acides. On peut y incorporer du gel d'Aloe Vera aux multiples vertus thérapeutiques cutanées.
Attention de bien suivre la prescription pour l'application de la crème aux corticoïdes.
Protocole à suivre pour la prise en charge du Lichen :
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Faites une cure de détoxification hépatique de 3 semaines et mangez de l’ail
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Tous les matins et tous les soirs, appliquer sur votre peau quelques gouttes d‘hydrolat de Camomille Romaine ou Hélichryse Italienne ou encore du Gel d’Aloe Vera ou d'huile d'amande douce.
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Puis quand la peau est plus sèche, appliquez le Fluide traitant suivant en massant doucement : pour 50ml :
Huile Végétale de Chanvre - 25ml
Huile Végétale de Nigelle - 20ml
Huile Essentielle de Ravintsara - 45 gouttes
Huile Essentielle de Romarin Verbénone - 45 gouttes
Huile Essentielle de Camomille Noble - 25 gouttes
Huile Essentielle de Géranium Rosat - 20 gouttes
Vitamine E15 - gouttes
Tout ceci peut s’appliquer sans problème sur la peau et les muqueuses. Attention pour l'application sur les muqueuses il est recommandé de diminuer la dose des huiles essentielles de moitié.
Vous pouvez trouver les produits cités en parapharmacie ou sur des sites internet.
La Mycose
Qu'est-ce qu'une mycose?
Savez-vous que la flore intime est naturellement constituée de nombreuses bactéries ?
On trouve notamment les lactobacilles, qui tapissent la muqueuse vaginale et agissent comme une barrière naturelle pour la protéger.
C'est un équilibre fragile qu'il est important de respecter.
En effet, si vous n'y faites pas attention, une mycose peut se développer.
Les mycoses (candidose, la grand majorité du temps) sont des infections extrêmement rependues, banales et bénignes mais leur caractère récidivant peut entrainer une gêne importante.
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75% des femmes développent un jour ou l'autre une mycose vaginale
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40-50% des femmes ont au moins 2-3 épisodes de vaginite au cours de leur vie
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10 à 20% des femmes souffrent d'une candidose vaginale récidivante (soit 4 épisodes par an ou plus)
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20% des patientes sont porteuses asymptomatiques.
Les facteurs favorisants :
Tout ce qui déstabilise la flore vaginale peut provoquer le développement d'une mycose:
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À bannir notamment : un excès de toilette intime (on se rince à l'eau une fois par jour), pas de douche vaginale, pas de lingettes, pas de déodorant...
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L'utilisation de savons inadaptés (savon adapté à l'hygiène intime)
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Attention aux vêtements en synthétique qui peuvent augmenter la macération et la transpiration, propices au développement des germes.
Autres facteurs pouvant favoriser le développement d'une mycose :
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Le plus classique : Une antibiothérapie à large spectre de plus de 3 jours chez une femme en âge de procréer est suivie dans près de 80 % des cas d'une vaginite à Candida et le traitement doit être instauré à la fin de l'antibiothérapie.
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Maladies endocriniennes (diabète, hypothyroïdie, insuffisance surrénalienne affaiblissement de l'immunité locale)
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Maladies immunitaires
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Maladies chroniques
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MST associée
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HIV
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Contraceptifs oraux fortement dosés en oestrogènes (modification de l'épithélium vaginal)
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Effet "pingpong" (partenaire) souvent surestimé
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Grossesse par augmentation des oestrogènes et des progestatifs entraînant une modification de la structure de l'épithélium vaginal, affaiblissement de l'immunité locale
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Autres situations modifiant l'épithélium vaginal (postpartum, ménopause, ectropion)
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Facteurs sociologiques (nombreux partenaires, hygiène, corps étrangers)
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Rapports sexuels (microtraumatismes, pH du sperme, augmentations des sécrétions : perturbation de la flore vaginale)
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Allergènes locaux (douches vaginales, articles de toilette parfumés)
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Facteurs immunologiques locaux qui font que certaines patientes sont plus facilement et plus fréquemment victimes de mycose
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Irradiations, traitements cytostatiques
Quels sont les signes cliniques de la mycose ?
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Prurit pouvant être intense
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Sensation de brûlures
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Erythème vulvaire
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Douleurs externes pendant la miction
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Pertes blanchâtres très importantes
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Ph acide
Comment faire le diagnostic?
Souvent les symptômes et l'aspect des pertes suffisent au diagnostic mais il est FORTEMENT recommandé de faire un prélèvement vaginal avant de commencer un traitement local ou par voie orale pour confirmer le diagnostic et ne pas passer à côté d'une simple sècheresse vulvaire.
Comment l'éviter ?
Pour éviter qu'une mycose ne se développe, certains gestes et réflexes simples peuvent suffire. Il est notamment important de faire preuve de douceur.
Les bons réflexes :
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Adopter une hygiène intime régulière mais pas excessive (une douche chaque jour, jamais plus de deux).
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Pour bien faire, utilisez également un nettoyant doux spécialement formulé pour cette zone fragile, c'est à dire avec un pH qui respecte la zone vulvaire (légèrement acide).
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Vous pouvez aussi réaliser cette toilette avec de l'eau claire, tout simplement.
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Évitez en revanche les douches vaginales, beaucoup trop agressives et qui risquent de déstabiliser la flore.
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Rincez-vous soigneusement et séchez-vous bien après chaque toilette en tamponnant de préférence.
Ne pas hésiter à mettre de l'huile d'amande douce après la douche sur la vulve surtout si vous avez une peau sèche de manière générale.
Comment la soigner ?
Le traitement habituel, qui dure généralement autour de 3 semaines, repose sur l'application d'anti-fongique, en ovules (à insérer dans le vagin) et/ou en crème (à appliquer 1 à 2 fois par jour sur la vulve).
Ce traitement peut également être complété ou remplacer par la prise de comprimés par voie orale (surtout en cas de mycoses à répétitions).